Dimitri Alexandre Blaiddyd Âge : 17 ans Date de Naissance : 20ème Jour de la Lune des Étoiles, années 1162 Genre : Masculin, visiblement Nationalité: Prince de Faerghus Orientation: Bi Taille: 180 cm Groupe : Lions de Saphir Classe sociale : Noble Matières facultatives: Maniement de la Lance, Escrime & Cavalerie
Compétences
Emblème de Blaiddyd :Double la puissance des attaques. Spécialisation: Cavalier Armes de prédilection: : Lance, Épée (+ Cavalerie & Stratégie) .
Physique
Dimitri est un homme soigné, atteignant le mètre 80 du haut de son jeune âge. Son uniforme de l’académie est toujours vêtu impeccablement. Dans son dos, il porte les couleurs de sa maison : une cape d’un bleu saphir, arrivant jusqu’à ses hanches.
Dimitri a la peau pâle, très pâle. Chose courante pour un habitant de Faerghus. Le Prince possède des cheveux blonds clairs, très fins et coupés plutôt court. Encore une fois, ces derniers sont toujours impeccables. Même si sa frange tombe sur son visage, lui éclipsant sans aucun doute la vue de temps à autres. Et sous ces quelques mèches un peu dérangeantes, il possède des yeux bleus, clairs comme ceux d’un glacier, lui donnant une impression de froideur, sans aucun doute. Son regard est perçant, comme s'il se méfiait en permanence. Mais on y trouve en général beaucoup de respect, sous ces airs un peu menaçant.
Son visage est plutôt fin, tout en restant masculin. Son expression est peut-être un peu dure, au premier abord. Il reste néanmoins un garçon plutôt expressif, quand on apprend à le connaître.
Il a des épaules plutôt larges, ainsi qu’un corps un poil gracile, aux premiers abords. Et même si on ne le voit pas forcément sous ses larges armures et son uniforme, Dimitri est loin d’être fragile. C’est un garçon musclé et résistant et malgré lui, assez brutal. Normal, vu tout l’exercice physique qu’il pratique. Il est d’ailleurs plus grand et résistant qu’une bonne partie des gens de son âge.
Dimitri à une démarche en général confiante, transpirant de sérieux. Parfois un peu brutale, sans aucun doute à cause de ses armes qu’il garde souvent près de lui. Dans tout les cas, son apparence exprime bien le sérieux dont le garçon fait preuve.
Caractère
Dimitri est un garçon juste et bon. L’exemple pour n’importe qu’elle chevalier. Une couche de bonté et d’envie de bien faire. De faire le bien. La véritable personnification de la chevalerie. Dit comme ça, le garçon semble parfait, dénué de défaut.
C’est un homme sérieux et bon. Malgré ses airs un peu coincés, c’est aussi quelqu’un de chaleureux. Même s'il n’aime pas la chaleur, au sens propre du termes. Avec également un sens de l’humour quelque peu étrange, mais rien de bien méchant.
Contrairement à la plupart des nobles, il aime l'honnêteté. A bas les faux-semblants, il n’apprécie guère que ses amis et camarades l'affublent de titre honorifiques. Un peu étrange, pour un Prince. Mais Dimitri souhaite rester proche de son peuple, tout comme n’importe quel (futur) souverain dévoué.
Un garçon passionné, s’entraînant corps et âme. Plutôt brutal, d’ailleurs. Mais c’est quelque chose de fréquent pour les guerriers. Ses passe-temps sont l’entraînement et les trajets à cheval. De même, il aime tout ce qui demande des efforts physiques. Et a contrario, n’apprécie pas toutes les choses un minimum fragiles. Il est d’ailleurs connu comme une brute, brisant très régulièrement ses armes. Néanmoins, Dimitri est un agile et puissant guerrier. Un modèle pour les autres élèves.
Un parfait tableau, n’est-ce pas ? Néanmoins, sous cette belle peinture pleine de dorures se cachent des moisissures, risquant de gâcher l’œuvre à tout moment.
Comme beaucoup de choses, ce n’est qu’une couche. Pas forcément quelque chose de contrefait, mais pas non plus toute la vérité. L’Homme est construit de couche, de toute façon.
De l’ombre se cache sous ces dorures. Comme n’importe quelle personne. Des blessures qui ne se sont pas refermées et qui ont créé ce monstre en lui. Ou peut-être que cette ombre était toujours là, planant sur lui depuis son enfance. Et que ce sont ces événements qui l’on réveillée. Cette soif de violence, intarissable. Toujours présente, agilement dissimulée.
La raison ? La Tragédie de Duscur, l’ayant marquée aussi bien physiquement que mentalement. Tout d’abord, Dimitri a perdu le goût. Sur une note philosophique, on pourrait dire qu’il a perdu le goût de la vie. Néanmoins, c’est au sens propre. Ce sens est désormais pratiquement absent chez lui. A côté de ça, le garçon souffre du Syndrome du Survivant. Il est comme hanté par ceux qu’il n’a pas pu sauver. Ceux qu’il aurait préféré voir vivre à sa place, sans aucun doute. Néanmoins, il se rassure en pensant à la seule personne qu’il a sauvé. Et ça, ça l’aide déjà à calmer ses démons. Et à l’empêcher de gagner du terrain sur sa raison.
Dimitri est une antithèse d’ombre et de lumière. Ses traumatismes lui on apporté un côté violent et sanguinaire. A la recherche de l’hémoglobine, d’une brutalité sans nom. Pourtant, Dimitri est également un prince juste, ne souhaitant que protéger son peuple. La destructions et la protection. Pour le moment, le côté lumineux du garçon prend le dessus, mais qui sait ce qui arrivera par la suite ? Peut-être se transformera-t-il en bête sanguinaire ? Mais ça, personne ne peux encore le savoir. Ni même le principal concerné. Donc il continue à vivre, comme il le peut. Tentant de contrôler ses démons et de ne pas les laisser prendre du terrain.
Histoire
Année 1162, bien avant tout ce drame. Je suis né sous les neiges de Faerghus, le 20 ème Jour de la Lune des Etoiles. Pays de glaces et de froid, j’en fus pourtant vite amoureux.
Mon père, le roi Lambert, était un homme chaleureux. Un Homme que j’ai toujours admiré. Je voulais devenir un souverain tel que lui. Ma mère était partie aussi vite que mes souvenirs d’elle, prise par la maladie. Je ne l’ai jamais connue.
J’avais aussi quelques amis, encore à mes côtés à présent. Sylvain, Ingrid et Felix. Quelques souvenirs d’enfance égaient encore mes souvenirs. Même si nos relations ne sont plus forcément les mêmes à présent, ils comptent toujours autant.
Même si j’avais déjà cette pression de Prince, je profitais avec innocence de cette enfance. Car ce sont les choses les plus douces qui se font annihiler le plus facilement. Comme un oiseau venant de naître et se faisant dévorer par un prédateur. Ce bonheur n’a pas eu le temps de vraiment se développer. La violence n’était jamais bien loin.
A mes 8 ans, une nouvelle présence s’invita au château. Deux, pour être exact. Père se maria avec une autre femme. Elle était agréable… mais triste. Elle paraissait toujours triste. Elle semblait m’apprécier. Mais après réflexion, étais-ce vraiment le cas ? Cette femme avait vraiment voulu être ici ? Je ne me posais pas la question, enfant. D’autant plus qu’une autre personne accaparait mes pensées.
El. Elle venait d’un autre pays, mais ça n’importait pas. Je ne connaissais rien de cette inconnue, et pourtant je me sentait si proche d’elle. Cette dernière m’apprit la danse. C’était une période douce, d’affection nouvelle. Néanmoins, en 1174, la jeune fille quitta Fhirdiad pour retourner auprès des siens. Je ne lui laissai qu’un souvenir. Qu’une relique de mon affection, pour qu’elle ne l’oublie pas. Une dague. Peut-être était-ce un peu étrange ? Mais l’arme était le symbole de la protection. Je lui souhaitai la santé et la vie. Pour qu’un jour, peut-être, on puisse se revoir.
Et comme beaucoup de choses, El quitta ma vie sans laisser de trace. Parfois, quelques pensées me la rappellent, même si cette affection de jeunesse n’est plus aussi puissante. Juste un doux souvenir auquel je pense, de temps à autre. Nostalgique d’une époque où tout était plus simple.
L’insurrection se dessinait dans l’ombre. Le massacre qui allait détruire tout cet équilibre.
Mon père avait toujours voulu la paix. Il voulait calmer les tensions entre les pays. On ne lui apporta que la désolation.
Année 1176. Duscur.
Du sang partout. Des cadavres. Des tripes. Mes parents ? Ou étaient-il ? En lambeaux. Du sang. Du sang. Des corps. Partout, autour de moi. J’étais seul. Tout seul. Ils s’étaient fait tuer.
Je voulait vomir. L’odeur, la chaleur, la vue. J’étais tout seul, désormais. Que-faire ? La panique s’emparait de moi. Que faire ?! Je hurlais, mais personne ne répondait. Seul. Seul. Seul.
Seul ? Il y avait quelqu’un. Un autre enfant. Blessé.
Il y avait encore une vie à sauver. J’étais terrifié. Mais je ne voulais pas rester seul. Je devais devenir un bon roi, capable de protéger mon peuple. De protéger les gens en général.
Je sauvai la vie à Dedue, faisant de lui mon vassal. Confident et ami. Soutien mutuel. La force qui me permit de ne pas sombrer et de laisser ces ombres s’emparer de moi. Plus qu’un simple vassal. J’ai donc pris l’habitude de le défendre face à ces ignares détestant les gens de Duscur.
Et la vie continuait, peu importe les morts et le sang. Je devais apprendre à être un bon roi. Tout comme mon père l’avait été. Même si ça l’avait mené à sa perte.
Quelques temps plus tard, je pris pour la première fois le rôle de commandant pour une bataille. Entraîné depuis de nombreuses années, je m’occupai de calmer une rébellion à l’Ouest de Faerghus.
Le sang. Encore. D’où venait-il… ? De moi. Ce massacre… il était de ma faute. Et pourtant, j’appréciai ça. Les rebelles avait faibli face à ce déchainement. Je ne me reconnaissais pas. Est-ce je voulais vraiment ça ? Je ne savais pas. Mais tout ce sang calmait mes démons. Ces voix qui me disaient que je n’aurais pas du survivre.
Et il y avait Felix. Il avait vu ce monstre en moi. Notre relation n'était plus pareil, elle ne le serait plus jamais. Je voulais rester dans un certain déni, ainsi je ne me confrontai pas à ce sujet. Néanmoins, une angoisse se développa en moi; celle de laisser cette part d'ombre apparaître de nouveau et de me retrouver encore une fois seul. Je devais éloigner ces ténèbres. Et devenir un bon roi.
Me voici donc maintenant à Garreg Mach, entouré aussi bien des connaissances de longues dates que de parfaits inconnus. Un nouveau départ et surtout, une dernière étape avant d'accéder à mon poste de destin. Pourtant, ces ombres obscurcissent toujours ma route, que j'essaie de garder le plus possible lumineuse.
Dimitri A. Blaiddyd
Lions de Saphir
Dimitri A. Blaiddyd
Messages : 6 Message RP : 0 Date d'inscription : 30/12/2020
Dimitri A. Blaiddyd
Ven 29 Jan - 0:45
Le lionceau de saphir est à présent validé ! J'espère qu'il parviendra à faire taire ses démons, sinon, ça va pas être joli à voir ahah 8DDD J'devrais peut-être proposer un poste de psy à Garreg mach Bref je parle trop pour rien